<h1>Noelfic</h1>

Revolution | Originum


Par : llbartabacll

Genre : Science-Fiction , Action

Status : Terminée

Note :


Chapitre 9

Publié le 18/03/15 à 13:29:19 par llbartabacll

#8 : Nouvelle chance pour la rédemption

329 ème Cycle – An 434

"Si je me tiens, aujourd’hui, debout devant vous c’est pour rappeler au peuple Américain que nous serons encore plus fort suite aux attaques terroristes survenues le neuf novembre deux-mille seize sur l’Etat de New York. Cet acte de guerre a été planifié pour mener notre nation au chaos et ainsi nous priver de notre liberté. Mais ils ont échoué. Personne n’oubliera ce jour mais c’est dans ces moments que tous les Américains s’unissent, montrant une détermination pour la justice et la paix. Aucun de nous n’oubliera les milliers de civils et soldats morts ce jour-là. Cette tristesse et cette colère qui nous remplis tous aujourd’hui seront nos forces. Et au nom du peuple Américain, je remercie les chefs d’Etat étrangers qui ont présenté leurs condoléances et offert leur aide. L’Amérique et nos alliés se joignent main dans la main pour avoir la paix et la sécurité dans le monde. Nous demandons à toutes les nations de combattre à nos côtés. Nous aurons besoin de tout le monde pour éradiquer le terrorisme car tant que celui-ci restera impuni, d’autres pays pourront subir le même sort. Nous nous battrons ensemble pour gagner une nouvelle fois. Cette guerre ne ressemblera pas aux autres guerres. Nous savons qu’une seule bataille ne suffira pas. Ce sera long mais victorieux. Nos soldats sont forts et entraînés. L’heure où l’Amérique répondra, nous serons fiers d’eux. Nous ne céderons pas et nous nous battrons jusqu’au bout pour la liberté n’ont pas de l’Amérique mais du monde entier. Cela dépend maintenant de nous et je vous demande, chers concitoyens, de continuer de défendre les valeurs de l’Amérique. Continuez de prier pour les victimes et leurs familles. Continuez de prier pour nos soldats et notre pays. Continuez de prier pour nous donner la force de combattre le terrorisme. Que Dieu nous accorde la sagesse et qu’il veille sur les Etats-Unis d’Amérique. Merci. ".

Une telle ovation pour le Président des Etats-Unis, au sein du Congrès Américain, n’était plus arrivée depuis au moins une décennie. Le discours avait pu être entendu dans tout le complexe afin de « montrer à tout le monde notre détermination contre l’ennemi ». Cependant cela sonnait différemment pour moi, comme pour me dire « tu n’empêcheras pas ce qui est déjà tracé ». Allongé, sur le lit de ma cellule de trois mètres sur deux, je savais que j’étais le seul à vraiment comprendre le réel sens de ce discours.
Cela faisait maintenant quelques jours que je me trouvais de nouveau ici, dans ce même bâtiment utilisé pour lutter contre les actes terroristes. Aussi étonnant que ça le paraisse, je m’étais habitué à cette minuscule cellule et aux journées qui se ressemblaient d’un jour à l’autre. On me donnait de la nourriture à douze heures puis dix-neuf heures et on me laissait tranquille le reste de la journée. Après tout, que pouvais-je faire seul contre tout un système qui m’était, de plus, totalement inconnu ? Est-ce que j’avais renoncé… ? En quelque sorte…
C’est alors que la porte s’ouvrit pour la première fois depuis mon arrivée. "Le Général souhaite vous parler. Enfilez ça, on n’a pas envie de vous voir torse-nu à l’extérieur. " ordonna l’individu que je regardai du coin de l’œil. Après avoir lentement mit mon haut de détenu, il m’installa les menottes aux poignets et me fit signe de sortir. Un peu trop lent à son goût, il me poussa violemment hors de ma cellule. Le temps pour arriver jusqu’au rendez-vous fût rapide, l’individu n’hésitant pas à me frapper à plusieurs reprises pour me faire accélérer le rythme. Il m’installa face au Général, pieds et mains liés contre la chaise.

"Comment ai-je pu vous faire confiance… ? Comment ai-je pu risquer la vie de mes hommes dans cette opération… ? Com…
- Vous me croyez donc responsable de la mort de Duncan, Mitchell et Hopkins ?
- Et de tous ceux à New York également…
- Quoi ?!
- Après tout, pourquoi ne pas montrer au peuple Américain et au monde celui qui est responsable de tout ça ? Pensez-vous qu’ils ressentiront un début de justice et seront plus apte à nous aider ?
- C’est un ordre du Président ou vous aussi vous êtes manipulé comme un pantin ?
- Imaginez ça. Dévoiler au monde entier le visage de celui qui a voulu mener à ce chaos et lui faire payer autant qu’il a voulu le faire. On montrera au monde que l’Amérique est déjà prête pour cette guerre. Tous les pays nous rejoindront un à un et nous annihilerons le terrorisme ensemble, une bonne fois pour toute. Ça paraît utopique mais c’est faisable.
- Me faire payer ?
- Quelle punition peut-il y pour quelqu’un ayant réduit en poussière la vie de milliers de personnes ? Un châtiment aussi cruel, impitoyable et inhumain pour un terroriste ? Vous voyez où je veux en venir ?
- Non… Non, non, non, vous ne pouvez pas !
- C’est pourtant déjà prévu, dans exactement un jour.
- Mais je n’ai rien fa… ! "

Un coup dans la nuque stoppa notre discussion. Le Général quitta tranquillement la pièce pendant que les gardes me ramenaient de force dans ma cellule.

330 ème Cycle – An 434

Ces dernières vingt-quatre heures avaient été les seules qu’il me restait et, pourtant, je n’avais aucunement cherché à en profiter, fixant sans cesse le plafond de ma cellule. Mon heure était arrivé et j’allais devenir l’élément clé dans la guerre mondiale contre un ennemi bien trop fort pour les humains. Mon exécution par électrocution était venue. Le personnel entra, sans plus tarder, dans ma cellule, me mettant les menottes aux mains et aux pieds. La route jusqu’à la chaise était semé de journalistes du monde entier me fusillant avec leur appareil. La salle, quant à elle, était comble, passant des simples journalistes derrière leur ordinateur aux exécutifs du gouvernement.
Le personnel m’installa fermement sur la chaise pendant qu’une personne prenait bien soin de mouiller l’éponge. Le tout sentait le vieillot, la chaise électrique étant interdite dans la plupart des Etats d’Amérique. L’heure était conclue pour vingt heures quarante-cinq précisément. Quelqu’un disposa soigneusement l’éponge humide suivi d’électrodes sur différentes parties de mon corps. Il ne restait plus que quelques minutes. Le rideau se ferma pour délivrer les chocs électriques nécessaires à ma mise à mort. Les gouttes d’eaux dégoulinaient lentement sur mon visage alors que tout le monde reculait. De nouveaux ces visions se produisirent, les goûtes de sang remplaçant les goûtes d’eau. Le son de l’horloge n’avait jamais été aussi présent qu’à ce moment. La personne descendit le levier quand quelqu’un l’en empêcha. Les autres membres du personnel tombèrent tous à terre en un instant. Une personne, ornée d’une armure, se matérialisa devant moi pendant qu’elle me retirait l’éponge et les électrodes. "C’est ton jour de chance Sujet cent vingt-six, suis-moi et on t’expliquera tout plus tard. " rétorqua cette dernière au visage marqué de cicatrices. Elle me mit un bracelet au poignet et m’ordonna de la suivre. "Ils vont être déçus de ne pas voir le rideau se rouvrir. " dit-elle alors que nous quittâmes la pièce.
Elle m’attrapa rapidement par la main et activa son invisibilité qui s’étendit sur moi grâce au bracelet. Comme si celui-ci rajoutait une seconde peau invisible à l’œil humain. Par conséquent, je ne voyais plus mon protecteur, le seul signe de sa présence n’était plus que sur ma main. L’alerte remplaça rapidement le calme du complexe. Nous traversâmes les pièces tout en voyant l’agitation monter peu à peu. Les gardes, fortement armés, s’amassèrent en nombre dans tous les coins du bâtiment. Pourtant, mon protecteur n’en avait que faire et ne s’arrêta pas ne serait-ce qu’une seconde pour savoir où aller. Il savait précisément quel chemin prendre. D’un rythme effréné, nous nous mîmes peu à peu courir. "Ouverture du portail, arrivée imminente avec l’objectif. Terminé. " dit-elle tout en passant à vive allure devant les multiples chemins du complexe. Nous fonçâmes droit dans un mur que nous traversâmes pour arriver, aussitôt, dans un vaisseau. Mon protecteur arrêta net ma course à seulement quelques centimètres d’un mur.
Quelque peu chamboulé parce qui venait de se passer, je me retins de ne pas tomber avant de m’affaler sur un siège. "Objectif récupérée. On dégage. ". La personne se rapprocha de moi tout en se dégageant de son armure. Il m’accueillit d’un simple : "Bienvenue à bord, Jake Kandless. ".

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